L’association des entreprises de La Chapelle-sur-Erdre (ECE) se mobilise pour la collecte et la valorisation des déchets. Elle a notamment participé fin septembre une semaine de collecte de déchets électroniques et électriques. Une action ponctuelle qui permet aux entreprises locales de mieux connaître les acteurs du tri à proximité. Elle participe aussi à installer une dynamique dans l’engament pour la transition écologique.
Travailler avec les acteurs locaux du tri
Accompagnée par la CCI Nantes Saint-Nazaire, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et Nantes Métropole, l’ECE Nouvelle fenêtre mobilise et informe les entreprises locales sur le tri et la valorisation des déchets. L’association créée en 2009 a inclus la démarche RSE dans ses statuts. Elle compte aujourd’hui une centaine de sociétés adhérentes de toutes tailles. Du 22 au 26 septembre dernier, elle participé à une semaine de collecte de déchets électriques et électroniques (D3E). Celle-ci était organisée par ATÉMIS Nouvelle fenêtre, une entreprise chapelaine de solutions informatiques très engagée dans la RSE. ATÉMIS est également un centre de collecte DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques) agréé par Ecosystem. Il est possible d’y déposer ses déchets tout au long de l’année. « Une grande partie de nos adhérents sont des petites entreprises de moins de 10 salariées et salariés, détaille Cyril Kouzoubachian, vice-président de l’ECE. Elles sont plus difficiles à mobiliser que les grandes entreprises qui ont, souvent, en interne, une référente ou un référent RSE. Ce genre d’événement permet justement de mobiliser leurs salarié(e)s et de les inciter à venir déposer eux-même les D3E, mais aussi de faire connaître les acteurs locaux de la collecte, du tri et de la valorisation. »
Un levier pour recruter les futurs talents
L’ECE organise d’autres actions sur les déchets, comme le World Clean Up day Nouvelle fenêtre. Elle propose aussi des temps d’échanges. Une conférence sur la gestion des déchets en entreprise est justement prévue ce jeudi 9 octobre. Un événement en partenariat avec Oasis Environnement et La Chambre des Métiers et de l’Artisanat. « Les entreprises n’ont pas toujours le temps de s’impliquer. Pourtant, au delà des enjeux écologiques, c’est aussi un bon levier pour la santé économique. Je pense notamment en terme de recrutement de jeunes talents, souvent sensibles à ces questions là. », souligne Cyril Kouzoubachian. « C’est un travail au long cours, qui se fait petit pas après petit pas », ajoute le vice-président de l’ECE.
Une dynamique à installer sur l’ensemble du territoire
Sur le territoire, d’autres association d’entreprises se mobilisent avec le soutien de Nantes Métropole. En juin dernier, une grande collecte de déchets d’équipements électriques et électroniques a eu lieu sur le site de l’entreprise vertavienne Derichebourg. Les adhérentes et adhérents des réseaux d’entreprises du territoire Sud Est : REV (Vertou), SSE (Les Sorinières) et RESSOR (Saint-Sébastien-sur-Loire) étaient appelées à se mobiliser. Plus d’une tonne de déchets a pu être récupérée. De son côté, l’’association Odyssée Jules Verne (OJV) s’est mobilisée pendant la Nantes Digital Week. Elle a collecté 9 palettes de D3E. Ces démarches participent à la dynamique lancée autour de Nantes Terre de Réemploi qui vise à faire du territoire un acteur majeur du réemploi.
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Résumé du contenu
L'engagement à l'échelle locale est essentielle pour faire avancer le tri des déchets en entreprise.